Depuis 30 ans, les eaux micellaires gagnent de jour en jour en popularité. Lorsqu'une société (bien connue) lance en 1991 un nouveau produit appelé « eau micellaire », plus adapté à la biologie de la peau et répondant aux préoccupations des peaux sensibles, on a du mal à imaginer le succès de cette nouvelle galénique, pourtant très simple.
Qu'est-ce qu'une eau micellaire ?
Les eaux micellaires ont une apparence très minimaliste. Elles ressemblent tout simplement à de l'eau. Toutefois, elles sont riches en molécules actives et doivent, a minima, contenir des MICELLES. Les micelles sont des microsphères invisibles à l’oeil nu formées de molécules amphiphiles (tensioactif) dispersées dans une solution. Elles sont capables de capter les impuretés tout en respectant la barrière cutanée, et ainsi d'éliminer le maquillage et les excès de sébum en un seul geste. En plus des micelles, les eaux micellaires peuvent également contenir des actifs hydratants, apaisants et purifiants. Enfin, point important, les eaux micellaires doivent respecter les peaux sensibles. Ce mélange de bonne tolérance cutanée, facilité d'utilisation et efficacité au visuel épuré fait in fine le succès des eaux micellaires.
Aujourd'hui, ce succès est porté par le marché européen qui représente 33% des parts de marché, suivi par l'APAC avec 30% et l'Amérique du Nord avec 27%(1). Par ailleurs, une dynamique de nouveaux lancements est observée tout particulièrement sur les marchés plus jeunes, à fort potentiel de croissance, comme le Brésil ou l'Indonésie (+9,1% et 21,6% TCAM(2, 3) respectivement).
La popularité de ce format le fait également passer du soin du visage à d'autres catégories comme les soins capillaires ou les soins corporels. Shampoings, après-shampooings, gels pour les mains, nettoyants pour bébés “micellaires” se multiplient et développent ce concept plus globalement.